Plaza Independencia 7. 28001 Madrid.
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Le site royal du El Buen Retiro fut créé entre les années 1630 et 1640, lorsque Felipe IV (1621-1665), sous la direction de son vaillant comte duc d’Olivares, érigea une grande enceinte palatine à l’Est de Madrid, autour du monastère de los Jeronimos, ancienne « retraite » des rois de la maison d’Autriche.
Les jardins furent créés en même temps que le palais et occupaient la plus grande partie des terrains. Les étangs, les canaux et les ruisseaux, ainsi que les ermitages, constituèrent la structure de base des jardins.
Tout au long de son histoire, la physionomie du jardin fut modifiée. Carlos III s’est efforcé de donner au Buen Retiro une belle apparence extérieure, en faisant remplacer les anciens murs de clôture par d’élégantes grilles et en permettant pour la première fois l’accès public aux jardins..
Pendant l’invasion française au début du XIXe siècle, le site royal fut utilisé comme citadelle. A la fin de la guerre d’indépendance, Fernand VII commença la reconstruction et ouvrit une partie du jardin à la ville, comme l’avait fait Charles III, mais en se réservant une zone où il fit construire une série de bâtiments de loisir, en suivant la mode paysagiste de l’époque, dont quelquesuns ont survécu comme la cabane del Pêcheur, la Montagne artificielle et la maison du Contrebandier.
Après la révolution de 1868, les jardins devinrent une propriété municipale et, par conséquent, un parc public. Des buvettes, des petits théâtres de marionnettes et des kiosques à musique furent construits et une grande allée fut ouverte pour les voitures, qui du Nord au Sud relia le parc à la ville.
A la fin du XIXe siècle et au début du XXe, le Retiro fut récupéré pour organiser diverses expositions internationales. Comme témoignages de ces dernières, il reste des bâtiments emblématiques comme le Palais de cristal et le Palais de Velazquez, ainsi que le Jardin de style paysagiste qui fut construit en complément de ces événements.
Au fil du temps, le Retiro est devenu le cœur de la cité et, inévitablement, fut envahi par les véhicules jusqu’au début des années 70. Sa situation, les activités de loisirs comme les promenades en barque, les marionnettes, les concerts en plain air et les kiosques, ainsi que les chanteurs, les musiciens et les peintres, en ont fait un lieu de rencontres et de détente pour les madrilènes et les touristes.