Calçada do Galvao. Belém- Lisboa.
Connu aussi comme le Jardin Musée d’Agriculture Tropicale, il doit son origine à une décision de l’état portugais de créer, au début du XXe siècle, un espace où réunir les espèces végétales les plus représentatives des pays qui formaient à l’époque l’empire d’Ultramar. Le site choisi fut la Quinta de Calheta et les jardins annexes du palais de Belem.
La maison de la Quinta a été convertie en musée en y apportant des produits typiques comme des épices, des huiles et des bois nobles du Mozambique, de Macao et du Brésil. Le jardin lui fut destiné à tester la résistance des plantes importées des différentes régions tropicales et subtropicales du monde entier, ainsi que la maintenance de certains exemplaires existants déjà recherchés pour leur beauté ou leur intérêt botanique.
Pendant les années suivantes, certaines zones du jardin furent modifiées en y replantant des espèces exotiques. Ainsi, il est possible aujourd’hui d’y admirer les rangées de palmiers Washingtonia robusta, Phoenix canariensis, Syagrus romanzoffiana ainsi qu’une bonne collection d’Encephalartos, en plus de grands arbres comme Eucalyptus, Casuarinas, Ficus et de nombreux autres.
Il s’agit d’un grand jardin ordonné qui, bien qu’il ait perdu sa finalité originale de montrer au monde les richesses des colonies portugaises, continue à être un centre de recherche et un endroit où il est possible d’admirer une partie de la culture et le mode de vie de ces pays, et parfois du Portugal. Les preuves en sont, entre autres choses, les sculptures et les céramiques que l’on peut rencontrer aux alentours de la maison et le contenu du musée bien que celui-ci, comme les serres, soit difficile à visiter puisque fermé au public pratiquement tout le temps.