Michel Ferry est, depuis le début des années 90, le directeur de la Station Phoenix d’Elche (Espagne) et Susi Gómez est, actuellement, la responsable de recherche dans son laboratoire de santé végétale.
Mais, malheureusement, ce centre semble être sur le point de fermer en raison du manque de budget.
Dans cet entretien nous voulons nous centrer sur son expérience et ses connaissances sur la lutte contre le charançon rouge du palmier (Rhynchophorus ferrugineus Olivier) qui est actuellement menée sur le bassin méditerranéen et plus particulièrement en Espagne.
Est-il possible d’empêcher l’attaque du charançon rouge sur les palmiers ?
Avant de répondre à cette question, nous voulons souligner que la cohabitation avec le charançon rouge du palmier (CRP) ne constitue pas, à moyen terme, une solution pour sauver les palmiers. Le coût et la difficulté d’application des traitements nécessaires conduisent très rapidement à l’abandon de la lutte pour la majeure partie des propriétaires de palmiers et à des dépenses chaque fois plus élevées pour ceux qui tentent de sauver leurs palmiers.
C’est pourquoi nous considérons que la seule solution possible, si nous voulons sauver les palmiers, est de mettre en place une stratégie intégrée d’éradication progressive, zone par zone. Au sein de cette stratégie, le composant traitement préventif est indispensable. Il se base sur 2 outils : le piégeage massif et les traitements avec des produits biologiques et chimiques. En ce qui concerne ces derniers, la Station Phoenix a privilégié l’endothérapie pour l’intérêt qu’elle représente en milieu urbain et sur l’environnement.
Nous avons déjà démontré qu’avec cette technique d’endothérapie on peut protéger les palmiers pendant 6 mois. Nous obtenons à l’heure actuelle des résultats avec du thiamethoxam (actara) permettant ainsi de protéger les palmiers pendant 6 mois. De plus, nous avons bon espoir de pouvoir proposer à court terme une méthode d’injection beaucoup moins chère et simple par rapport à tous les produits disponibles jusqu’à présent. Grâce à ces résultats le composant traitement préventif va s’améliorer considérablement.
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En quoi consiste l’endothérapie ?
L’endothérapie est une technique employée sur les palmiers contre plusieurs nuisibles et maladies depuis 50 ans. Elle est basée sur l’injection de la matière active dans le tronc. La matière active migre avec la sève et arrive à la zone où se trouve le fléau (effet curatif) ou vers la zone où il pourrait arriver et protège ainsi le palmier (effet préventif). Même sur des palmiers très hauts, nous avons constaté que la matière active injectée à hauteur d’homme arrive en deux ou trois semaines jusqu’à la base des feuilles, où les femelles pondent.
En ce qui concerne l’endothérapie, il existe une polémique qui nous paraît totalement injustifiée et qui est fondée sur un manque de connaissance de la biologie des palmiers. Les palmiers ne sont pas des arbres mais des herbes géantes, ils ne soignent pas leurs blessures de la même manière que les arbres, mais ils le font bien évidemment, contrairement à ce que répètent certains, soutenus malheureusement par des supposés experts en palmiers.
L’endothérapie s’applique aussi aux arbres, mais quand la technique est mal utilisée elle cause d’importants dégâts de cicatrisation. Sur les palmiers, qui sont des plantes qui ne grandissent pas en diamètre et qui par conséquent n’ont pas ces tissus fragiles qu’on appelle méristèmes secondaires, le risque de dommages causés par les injections est beaucoup moins important que sur les arbres.
Grâce aux palmiers de cultures extensives comme le cocotier, le palmier à huile, le palmier dattier et, plus récemment, grâce aux palmiers des Canaries, il existe une importante bibliographie sur l’intérêt et les modalités d’injection. Il n’existe pas de raisons de type biologique pour que l’endothérapie ne fonctionne pas de la même manière avec d’autres espèces.
Comment le piégeage doit-il être effectué ?
Le piégeage consiste à attirer dans un récipient d’où ils ne pourront pas sortir, les charançons adultes en déplacement (surtout les femelles) aux moyens d’attractifs olfactifs, utilisés simultanément : une phéromone d’agrégation pour CRP et une kairomone (acétate d’éthyle), qui peuvent être obtenus sur le marché, conditionnés en diffuseurs ; de plus, il est recommandé d’ajouter un attractif alimentaire et de mettre de l’eau dans le fond du récipient pour favoriser l’attraction et éviter que les charançons ne s’échappent.
En réalité, l’objectif est double : d’un coté éviter l’infestation des palmiers sains et, d’un autre coté, détecter dès le début les palmiers infestés et les assainir immédiatement.
Dans le piégeage massif on utilise habituellement 4 pièges par hectares ou, en alignement, 1 piège tous les 50 mètres. Dans le cas des pièges de monitoring – peu efficaces parce qu’ils capturent le nuisible quand il est déjà bien implanté – il n’existe pas de vraies règles. Cela dépend des moyens pour gérer un réseau de piège. Pour qu’ils aient un peu d’efficacité, on parle d’un piège tous les 10 hectares.
l s’agit d’un outil dont l’intérêt consiste surtout dans la capture massive de charançons en zonas infestadas. Es muy eficaz. Pero por sí sola no puede capturar todos los picudos en movimiento.
Comme pour la détection précoce, le coût du piégeage massif dépend de la mobilisation obtenue pour entretenir les pièges.
Actuellement nous travaillons sur un système de capture totalement différent, ayant donné des premiers résultats impressionnants, qui pourrait améliorer considérablement l’efficacité du piégeage.
Peut-on détecter si un palmier est infesté avant qu’il ne soit trop tard ? Dans quels cas peut-on recommander l’assainissement mécanique et/ou l’ouverture de « fenêtres d’inspection » au sommet du palmier?
Contrairement à ce qui a été dit jusqu’à présent, il est possible de détecter de manière précoce, grâce à des symptômes visuels, une nouvelle infestation. Il est important de mobiliser et de former un maximum de personnes à cette activité, base du succès de l’éradication du CRP.
Il existe des symptômes qui permettent de détecter de manière précoce la larve dans des palmiers de plus de trois mètres. En effet, nous avons établi que pour ce type de palmiers l’infestation ne se fait pas dans le tronc mais à la base des palmes centrales. Les dommages causés par les larves à la base de ces palmes provoquent des symptômes inévitables et rapidement visibles.
Pour détecter le charançon de façon précoce, il est indispensable d’ouvrir une fenêtre dans le palmier c’est-à-dire un chemin dans le feuillage pour accéder aux palmes centrales. Nous tenons à insister sur l’importance de cette pratique étant donné qu’autour d’un palmier visiblement infesté on trouve inévitablement d’autres palmiers infestés qui ne peuvent être détectés depuis le sol. Si nous détectons ces palmiers et les assainissons tout de suite, nous parvenons à éviter la dispersion du fléau et, à moyen terme, à l’éradiquer. Cette pratique est tellement importante, que la réglementation pour l’éradication du charançon, adoptée en France en 2010, oblige à ouvrir ces fenêtres dans tous les Phoenix canariensis localisés à 100 mètres d’un palmier infesté ou d’un piège qui a capturé des charançons.
Pour les palmiers infestés et détectés à temps, il est possible, simplement en coupant la base des feuilles infectées, de sauver un pourcentage très élevé de palmiers avec une technique que nous avons mise au point en 2007 et que nous avons appelée assainissement mécanique. L’intérêt de cette technique est qu’elle est beaucoup moins chère et plus pratique que la technique de coupe et de destruction utilisée jusqu’alors et bien sûr, elle permet également de sauver des palmiers de grande valeur.
L’assainissement est une technique qui a pour objectif principal l’élimination de tous les charançons à l’intérieur d’un palmier infesté. Par conséquent, cette technique devrait être employée dans tous les cas. Si en réalisant l’opération, on découvre que le bourgeon terminal n’est pas affecté, le palmier peut être sauvé, en cas contraire, on coupe la zone infestée et on la broie sur place. Dans ce cas, le tronc qui reste est traité comme un arbre sec, ne nécessitant aucune précaution phytosanitaire spéciale.
Pour les palmiers de moins de deux/trois mètres, pour les espèces avec des rejets et aussi pour les palmiers avec des blessures, les formes d’infestation sont généralement très différentes, avec un développement de l’infestation dans le tronc. La détection ainsi que l’assainissement deviennent donc plus difficiles pour ce genre de palmiers qui, en plus des traitements d’aspersion/douche à la base des feuilles, recommandés sur les palmiers de grande taille, doivent être traités également sur les troncs pour empêcher l’infestation. Pour les dattiers, nous conseillons l’élimination des rejets, aussi bien pour la détection que pour l’élimination de voie d’entrée pour le charançon.
Quels sont les produits actuellement recommandés pour l’application par voie racinaire ou foliaire ? Comment doivent être réalisés ces traitements ? Quelles doses sont nécessaires, par exemple, pour la prévention et la guérison d’un palmier des Canaries ou d’un palmier dattier de plusieurs mètres de tronc ?
Les traitements d’absorption de l’insecticide par voie racinaire sont très efficaces, mais sont seulement autorisés dans les pépinières. Les matières actives actuellement autorisées pour ces traitements en Espagne sont l’Imidacloprid 20 % et le Tiametoxam 25 %. Ces produits sont également autorisés, avec l’Abamectina 1,8 %, dans le traitement par injection (à la dose d’environ 2 mg de matière active/palmier). Cette technique présente des avantages considérables si on la compare avec le traitement par pulvérisation ; elle est inoffensive pour la santé et l’environnement, très pratique à réaliser en milieu urbain et, surtout, elle présente une persistance de l’effet plus importante que les traitements par pulvérisation-douche, comme nous l’avons déjà souligné.
Les traitements chimiques ou biologiques, comme les nématodes entomopathogènes, appliqués par pulvérisation-douche, nécessitent une application toutes les 3 ou 4 semaines et, dans le cas du Beauveria, encore en expérimentation, tous les trois mois selon son fournisseur. Avec l’endothérapie, deux traitements par an et de façon beaucoup plus pratique et abordable que n’importe quel autre traitement foliaire, permettront de protéger les palmiers.
Existe-t-il actuellement un bureau technique au sein de la Communauté Européenne pour coordonner la lutte menée dans les différents états membres contre le Rhynchophorus ferrugineus? A l’heure actuelle qui est chargé de cette tâche en Espagne?
En ce qui concerne le contrôle des organismes de quarantaine comme le CRP, l’organisme responsable dans le cadre Européen est le Comité Phytosanitaire Permanent de la Direction Générale SANCO de la commission Européenne. Cependant, à la fin de l’année 2009, suite à l’explosion du fléau dans les pays européens du Sud, la DG SANCO a décidé de créer un groupe de travail spécifique sur le charançon rouge du palmier. Ce groupe est composé de représentants de tous les services de santé végétale européens et de moi-même (Michel Ferry) en tant que consultant scientifique (INRA-Station Phoenix).
Une réunion a eu lieu en Janvier 2010 mais, malheureusement, le groupe ne s‘est pas réunit de nouveau. En raison de la gravité de la situation, les collectifs professionnels français impliqués dans la lutte contre ce fléau, ainsi que moi-même, sommes parvenus à nous réunir avec la DG SANCO le 6 mai 2011 pour, entre autres choses, solliciter une réunion urgente du groupe de travail. Mais cette réunion si importante n’a pas encore été convoquée.
Nous proposons, Susi Gómez (municipalité d’Elche – Station Phoenix) et moi-même, qu’il y ait une demande collective des municipalités et des professionnels français et espagnols pour que soit convoqué le groupe de travail en urgence.
Dans chaque pays européen ainsi qu’en Espagne, la lutte contre ce fléau relève de la responsabilité des autorités phytosanitaires nationales qui peuvent, à leur tour, déléguer aux autorités phytosanitaires régionales. Dans la Communauté Valencienne c’est, par exemple, son Ministère régional de l’Agriculture qui est chargé de la lutte contre ce fléau. Cependant, depuis l’ordre du 22 décembre 2009 et, en réalité depuis fin 2008, le Ministère régional de l’Agriculture a laissé aux propriétaires de palmiers la responsabilité de toutes les tâches de contrôle du fléau, ainsi que les dépenses correspondantes.
Les autorités phytosanitaires des différentes Communautés autonomes espagnoles ont-elles adopté la même attitude en ce qui concerne le soutien économique envers les propriétaires de palmiers?
Contrairement à la Catalogne qui a tenu essentiellement le rôle de conseiller, les communautés de Valence et d’Andalousie –avec la participation de l’Etat pour la moitié des dépenses- ont payé l’arrachage, le transport et la destruction des palmiers infestés. Malheureusement, presque tous les fonds, et nous parlons ici de dizaines de millions d’euros, ont été dépensés dans cette activité contre-productive (découragement des propriétaires par l’information) et en grande partie inutile : dans les palmiers des Canaries de plus de 2 ou 3 mètres, les larves vivent seulement à la base des feuilles, et, à l’état final d’infestation, dans une petite portion de la partie haute du tronc. En conclusion, une grande partie de la somme consacrée à l’aide a été dépensée pour une activité inutile au lieu d’être utilisée pour informer, mobiliser, former les propriétaires à la détection et les aider à sauver leurs palmiers. Dans les Iles Canaries, le gouvernement autonomes, avec l’aide de l’Etat espagnol, a mis en place une stratégie globale d’éradication et l’a financée dans son intégralité.
Quelles sont les caractéristiques de la Palmeraie d’Elche ? Quelle est sa situation actuelle et quelles sont les mesures jugées urgentes pour la protéger contre le charançon?
La Palmeraie historique d’Elche, Patrimoine de l’Humanité, est constituée en grande partie de très grands palmiers de l’espèce Phoenix dactylifera.Il s’agit d’approximativement, 70000 palmiers sur 200 hectares.
Et malheureusement la détection du charançon dans ces palmiers est beaucoup plus difficile que dans les Phoenix canariensis dde même taille. Cette différence est due à des modes d’infestation distincts. Dans les grands Phoenix dactylifera les larves du charançon rouge restent très peu souvent à la base des feuilles mais passent rapidement dans le tronc en les abîmant très peu.
D’un autre coté, alors que le risque de chute des grands Phoenix canariensis est presque nul, il est très important dans le cas du Phoenix dactylifera.
A la dégradation irréversible de la Palmeraie d’Elche, si on ne change pas la stratégie actuelle de lutte contre le charançon, on peut ajouter un risque très élevé d’accidents corporels et matériels.
La stratégie suivie jusqu’à présent n’a pas empêché que le charançon qui a été détecté en 2005 dans deux petits foyers éloignés de la palmeraie historique, arrive à la palmeraie. Une des erreurs basiques de cette stratégie a été celle de distinguer les palmiers en campagne des palmiers de la palmeraie tout comme de faire la distinction entre les palmiers selon leur propriétaire. Le charançon ne tient pas compte de ces distinctions ni de la limite de 5 km établie autour du palmier.
Le control de ce fléau nécessite une stratégie globale qui implique et mobilise tous les acteurs. L’information de tous, claire et actualisée en permanence (avec l’aide d’internet et d’un Système d’information géographique) doit remplacer le manque de transparence et de communication qui ont caractérisé la lutte contre le charançon à Elche et dans toute la communauté valencienne. La formation des propriétaires de palmiers et du volontariat pour la détection précoce, ainsi que celle des techniciens municipaux et des entreprises spécialisées dans l’application des traitements préventifs et curatifs est le second pilier de la lutte. Il faut adopter un plan d’action basé sur une stratégie intégrée : inspections régulières avec l’aide de tous, détection et assainissement mécanique immédiat, traitements préventifs et piégeage massif dans les zones infestées. Plusieurs de ces opérations doivent respecter des protocoles précis et être appliqués seulement par des professionnels formés et autorisés. Parmi la panoplie de traitements disponibles, il est fondamental d’employer des traitements dont l’efficacité sur le terrain a été démontrée de manière irréfutable et non pas des techniques encore expérimentales. Il faut aussi choisir les techniques les plus pratiques et abordables possibles et les utiliser non pas au jour le jour mais de façon organisée, zone par zone. Il ne manque pas de techniques efficaces pour contrôler ce fléau, il manque une bonne organisation. De plus la municipalité d’Elche, qui depuis le décret catastrophique du ministère régional de l’Agriculture de 2009 a la responsabilité d’éradiquer le charançon rouge, peut et doit demander l’aide de la CE et aussi de l’UNESCO.
LISTE DES PUBLICATIONS ET DES RAPPORTS. STATION PHOENIX
Estévez, A., Ferry, M., Gómez, S. 2011. Endoterapia en palmeras. Estudio de la eficacia y persistencia de tiametoxam en tratamientos preventivos contra el picudo rojo. PHYTOMA España, no 226, pp 42-49.
Ferry M, Gómez S, 2010. Tolleranza zero contro il punteruolo rosso, ma salviamo le palme. Flortecnica, 9, 58-60.
Paz S, Vidal J, Ferry M, Gómez S, 2010. Aplicacion de la estrategia integrada de erradicacion del picudo rojo en el ámbito de un municipio. Phytoma, 221, 49-54.
Ferry M, Gómez S, Barbado J, Hernandez F, Montero F., 2009. Aplicación de una estrategia de control integrado del picudo rojo de las palmeras (Rhynchophorus ferrugineus). Phytoma España no. 206, 29-36.
Ferry M., Gómez S., 2008. El saneamiento mecánico: una técnica para una nueva estrategia de control del picudo rojo de las palmeras. Phytoma, no 204, pp. 36-46.
Ferry M., Gómez S., 2008. Le contrôle du charançon rouge des palmiers. Le palmier, no 57, pp 4-10.
Ferry M., Gómez S., 2008. L’introduction du charançon rouge des palmiers en Europe: une catastrophe annoncée et largement engagée d’origine purement anthropique. Le palmier, no 56, pp 4-10.
Ferry M, 2008. Failure of the phytosanitary regulations to prevent Rhynchophorus ferrugineus dispersion in the European Mediterranean coast. Annual meeting of the Entomological Society of America. Reno, 16-19/11/2008.
Ferry M., Gómez S., 2008. Une nouvelle stratégie contre le charançon rouge des palmiers. Phytoma, no 620, pp 24-28.
M. P. Sansano Javaloyes, S. Gómez Vives, M. Ferry, G. Díaz Espejo. 2008. Ensayos de campo para la mejora de la eficacia de las trampas de captura de Rhynchophorus ferrugineus, Olivier (Coleóptera: Dryophthoridae), picudo rojo de la palmera. Boletín de Sanidad Vegetal Plagas, 34: 135-147.
S. Gómez Vives, C. Muñoz Irles, M. Ferry, M. M. Martínez. 2008. Primeros resultados sobre el uso de Steirnernema carpocapsae (Rhabditida: Sternematidae) asociado a quitosano para el control de Rhynchophorus ferrugineus, Olivier en palmeras datileras. Boletín de Sanidad Vegetal Plagas, 34: 147-151.
J. Martínez Tenedor, S. Gómez Vives, M. Ferry, G. Díaz Espejo. 2008. Ensayos en túnel de viento para la mejora de la eficacia de las trampas de captura de Rhynchophorus ferrugineus (Coleoptera: Dryophthoridae), picudo rojo de la palmera. Boletín de Sanidad Vegetal Plagas, 34: 151-161.
Ferry M., 2008. Une alternative face à la faillite de la stratégie de destruction des palmiers infestés. Réunion sur le charançon rouge des palmiers. AFPP/FDGDON. La Gaude, 20/10/08.
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G. La Mantia, G. Lo Verde, M. Ferry, 2008. Le palme colpite da punteruolo risanate con la dendrochirurgia. Supplemento L’Informatore Agrario, 35/2008, pp1-5.
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