Minbar, selon la tradition, était un tronc de palmier dattier sur lequel montait le prophète Muhammad, le Prophète, le Messager d’Allah (la paix et les bénédictions d’Allah soient avec lui), pour s’adresser à ses fidèles. Actuellement le minbar est une chaire présente dans les mosquées qui, similaire à celle des églises chrétiennes, est utilisée par l’imam pour s’adresser aux fidèles.
Dans l’ancienne Égypte : Les pinceaux utilisés pour les peintures funéraires étaient constitués de fibres obtenues en malaxant l’extrémité d’un morceau de nervure ou rachis des feuilles de palmier dattier, jusqu’à obtenir des soies rudimentaires.Le palmier doum était aussi le symbole du dieu phallique Min, qui était associé au palmier par le biais du symbole de la fertilité ; dans deux tombes du nouveau règne, les palmiers doum décoraient les greniers remplis et matérialisaient ainsi le divin « donateur d’aliment et de toutes les herbes ».
Dans l’ancienne Égypte :Le palmier doum (Hyphaene thebaica) était le symbole du principe masculin dans la nature et représentait le dieu Thot, inventeur de l’écriture et dieu de la sagesse et de la science. La liaison avec la lune faisait de Thot le « souverain du temps » et le « calculateur des ans ». Par conséquent, ses attributs étaient un ustensile pour écrire ou une feuille de palmier dattier.
Dans l’ancienne Égypte :Le rachis ou nervure des feuilles du palmier dattier avec des encoches était le symbole du dieu Heh (Hah, Huh), dieu de l’éternité, qui en portait un dans chaque main. Il portait parfois sur la tête le signe renpet (année), formé par le rachis d’une feuille de palmier. Il existe des représentations du dieu Thot fabricant des encoches sur le rachis de la feuille de palmier.
Selon la légende de la fondation de Rome relatée par Ovide, Romulus et Remus, les fils de la vestale vierge Rhea Silvia et du dieu de la guerre Mars apparurent en rêve à leur mère peu de temps avant leur naissance, sous la forme de deux palmiers dattiers aux branches majestueuses qui se dressaient vers le ciel en symbolisant un bon augure de la future grandeur de Rome.
Une légende pourrait être l’origine du fameux emblème des pharmaciens et des apothicaires, lorsqu’en 291 avant JC Rome fut dévastée par une terrible peste et que les Romains, terrorisés, entendirent parler du miraculeux pouvoir de guérison du demi-dieu grec Esculape et décidèrent alors d’envoyer une délégation dans son fameux sanctuaire d’Épidaure, en le suppliant de leur prêter le sage et vieux serpent qui, depuis des temps immémoriaux, avait accompagné le divin médecin dans ses consultations quotidiennes. Esculape répondit favorablement à leur demande et le vénérable reptile fut soigneusement embarqué sur le navire romain. Mais lorsque le navire accosta dans le port romain d’Antium, le serpent s’échappa et s’en fut s’enrouler autour du tronc d’un palmier dattier sacré… De même, les noyaux de datte sont broyés et ensachés pour développer la puissance sexuelle des hommes et prévoir l’impuissance.
Fertilité et puissance sexuelle: Dans certains pays, on croit que l’ingestion de dattes favorise la fertilité et aide énormément à favoriser la puissance sexuelle masculine. Nous le signalons uniquement par curiosité, car ce n’est pas prouvé.
Palmier (Phoenix dactylifera) : Ses fruits sont utilisés pour combattre les bronchites, les maladies de la vessie et tout type d’inflammations. La meilleure manière de l’administrer c’est de faire bouillir pendant vingt-cinq minutes 25 grammes de dattes broyées, sans noyau, dans un demi-litre d’eau. Posologie : cinq tasses ou plus par jour.
Le diapalma était un onguent aux propriétés secrètes et aux vertus merveilleuses, fabriqué par les alchimistes avec des feuilles de palmier dattier. La pulpe des dattes faisait partie de la composition d’un autre onguent : le « diaphoenix ».
Paul fut le premier ermite (IIIième siècle). Dans l’histoire de sa vie, écrite par saint Jérôme, nous pouvons lire : « en souvenir du saint, Saint Antoine emmena avec lui la tunique de Paul, qui était tissée avec de l’écorce et des branches de palmier, et à partir de ce moment, la porta chaque jour de fête ».
Saint Hierosmos (Saint Jérôme), le biographe de Saint Paul, le premier ermite, raconte par exemple que celui-ci vivait totalement seul en se nourrissant des fruits d’un palmier.
De Saint Dorothée « le Thébain », nous savons que lorsque Paladio (son biographe) est venu le voir, cela faisait soixante ans qu’il vivait dans une caverne. La nuit, il fabriquait des cordes avec des éléments de palmier et à midi il ramassait des pierres en plein désert sous un soleil brûlant.
Les Aztèques appelaient le palmier « macpalxochitlquahuitl », littéralement « main fleur arbre ».
Le « NAPALM » ou essence gélatineuse, est une variété de savon hautement inflammable qui brûle lentement. À ses débuts (1942), c’était du palmitate de sodium (« NA » = sodium et « PALM » = palmitate), un sel sodique de l’acide palmitique. L’acide palmitique est un acide gras saturé [acide hexadécanoïque : CH3-(CH2)14-COOH] qui existe en grande quantité dans l’huile de coco (Cocos nucifera) et dans l’huile de palme (Elaeis guineensis).
Certains auteurs affirment que, dans leurs origines babyloniennes, les chapiteaux de style Ionique ont pu être inspirés par la forme d’un palmier dattier stylisé.
D’autres auteurs soutiennent que les chapiteaux de style Corinthien ont pour origine les feuilles des palmiers.
D’autres auteurs soutiennent que les chapiteaux de style Corinthien ont pour origine les feuilles des palmiers.
Alfred Russell Wallace (1823-1913) a écrit : »En dix jours de travail lui permettant de traiter le tronc d’un palmier sago (Metroxylon sagu), un homme peut produire la nourriture nécessaire pour une année ».
Carl von Linné (1707-1778) a écrit : « Habitat intra Tropicos Palmis Lotophagus. Hospitatur extra Tropicos sub novercante Cerere, carnivorus » (« l’habitat de l’homme se situe entre les tropiques de la planète, là où vivent les fruits du palmier. Il subsiste dans d’autres parties du monde, où il doit se nourrir de céréales et de viande »).
Carl F. P. von Martius, « père des palmiers » (1794-1868) a écrit : « … in palmis semper parens juventus. In palmis resurgo ». C’est-à-dire : « lorsque je suis entre les palmiers, je me sens toujours jeune. Entre les palmiers, je ressuscite ».2.